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Edm-avocats > Actualités > Droit du travail
2
Mar

Les droits des salariés en cas de licenciement abusif

Droit du travailMaître Emmanuel Di Mauro

Le licenciement abusif est une problématique fréquente en droit du travail. Il survient lorsqu’un employeur met fin au contrat de travail d’un salarié sans cause réelle et sérieuse ou en violation des procédures légales. En tant que cabinet ayant développé une expertise en droit du travail à Cannes et à Paris, EDM Avocats accompagne les salariés dans la contestation de leur licenciement et l’obtention d’indemnités devant le Conseil de Prud’hommes.

Vous êtes concerné par un licenciement abusif ? Consultez notre cabinet d’avocats en droit du travail pour une assistance personnalisée.

1. Qu’est-ce qu’un licenciement abusif ?

Un licenciement abusif peut prendre différentes formes :

Absence de motif valable : l’employeur ne justifie pas une cause réelle et sérieuse (ex. faute grave non prouvée, insuffisance professionnelle infondée).

Non-respect des procédures légales : convocation irrégulière à l’entretien préalable, absence de lettre de licenciement motivée, délais non respectés.

Licenciement discriminatoire : fondé sur l’âge, le sexe, l’état de santé ou toute autre discrimination interdite.

Licenciement en représailles : rupture du contrat liée à l’exercice d’un droit (ex. dénonciation de harcèlement moral, demande de requalification de contrat).

Un licenciement est également jugé abusif si l’employeur n’a pas respecté l’obligation de reclassement en cas de licenciement économique.

2. Quels sont les recours possibles en cas de licenciement abusif ?

Les salariés licenciés abusivement disposent de plusieurs recours pour défendre leurs droits.

A. Contestation du licenciement auprès du Conseil de Prud’hommes

Délai : 12 mois à compter de la notification du licenciement.

Procédure :

Dépôt d’une requête détaillée auprès du Conseil de Prud’hommes.

Phase de conciliation : tentative de règlement à l’amiable.

Audience devant le bureau de jugement si aucun accord n’est trouvé.

Résultats possibles :

Annulation du licenciement et réintégration dans l’entreprise.

Versement d’indemnités compensatoires.

B. Indemnités en cas de licenciement abusif

Si le licenciement est jugé abusif, le salarié peut prétendre à diverses indemnités :

Indemnité de licenciement (si plus d’un an d’ancienneté).

Dommages et intérêts pour licenciement injustifié.

Indemnité pour non-respect de la procédure (minimum un mois de salaire si l’irrégularité est avérée).

3. Comment bien préparer sa défense ?

Pour maximiser ses chances d’obtenir gain de cause devant les Prud’hommes, le salarié doit :

Réunir des preuves solides : mails, témoignages, fiches de paie, contrat de travail, lettre de licenciement.

Se faire accompagner par un avocat en droit du travail.

Évaluer les conséquences du licenciement sur sa carrière afin d’obtenir une indemnisation juste.

4. Pourquoi faire appel à un avocat en droit du travail ?

Un avocat en licenciement abusif permet d’assurer une défense efficace en :

Vérifiant la régularité du licenciement et identifiant les vices de procédure.

Engageant une action devant les Prud’hommes pour faire valoir les droits du salarié.

Négociant une indemnisation optimale en fonction du préjudice subi.

Chez EDM Avocats, nous accompagnons nos clients dans la contestation des licenciements abusifs. Grâce à notre expertise en droit du travail, nous mettons tout en œuvre pour défendre leurs intérêts efficacement.

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28
Avr
standard-blog-post4licenciement et coronavirus

licenciement et coronavirus

Droit du travailMaître Emmanuel Di Mauro

Licenciement suite à la période de confinement dû au COVID 19 :

Face à la crise du coronavirus, bon nombre d’entreprises, dont le chiffre d’affaires a fortement diminué ou qui sont désormais à l’arrêt, envisagent d’ores et déjà, de licencier leurs salariés.

Si en dépit de ces mesures d’accompagnement, la pérennité des entreprises n’en demeurait pas moins compromise, licencier pour motif économique imposerait de justifier de difficultés économiques, ou d’une réorganisation nécessaire à la sauvegarde de la compétitivité, ou encore d’une cessation d’activité (article L.1233-3 du Code du travail).

Les difficultés économiques se caractérisent par un ou plusieurs indicateurs

  • Une baisse significative du chiffre d’affaires,
  • Une baisse significative des commandes,
  • Des pertes d’exploitation.

La baisse significative du chiffre d’affaires et/ou des commandes est constituée dès lors que la durée de cette baisse est, en comparaison avec la même période de l’année précédente, au moins égale à :

  • un trimestre pour une entreprise de moins de 11 salariés,
  • deux trimestres consécutifs pour une entreprise d’au moins 11 salariés et moins de 50 salariés,
  • et enfin trois trimestres consécutifs pour une entreprise dont les effectifs sont compris entre 50 et 300 salariés.

Il ne suffit pas de faire état de dettes importantes et de difficultés avec l’administration fiscale ou d’invoquer une simple baisse du chiffre d’affaires et des bénéfices réalisés. Il faut que cette baisse empêche l’entreprise de faire face à ses engagements financiers et que la survie de l’entreprise nécessite la suppression de l’emploi.
A défaut, le licenciement pourrait être jugé sans cause réelle et sérieuse, emportant le paiement de dommages et intérêts.

La réorganisation nécessaire pour sauvegarder la compétitivité.

Une menace suffisante doit peser sur l’entreprise, de sorte que les licenciements pour motif économique apparaissent nécessaires et ne peuvent être évités.

La réorganisation peut être mise en œuvre pour prévenir des difficultés économiques à venir.

La réorganisation ne peut répondre à un souci de rentabilité, à la recherche de profits plus importants, à la réduction des frais fixes ou de la charge salariale, sauf à exposer l’entreprise au paiement de dommages et intérêts.

La cessation d’activité.

Elle doit être définitive et totale.

A défaut, l’entreprise pourrait être tenue au paiement de dommages et intérêts.

L’obligation de reclassement.

Quel que soit le motif du licenciement économique envisagé, les salariés concernés doivent bénéficier d’efforts sérieux de reclassement, peu importe la taille de l’entreprise.

L’entreprise doit rechercher tous les emplois susceptibles de convenir, et notamment ceux qui seraient accessibles grâce à une formation ou à une adaptation au poste.

Le reclassement doit être réalisé sur un emploi relevant de la même catégorie ou sur un emploi équivalent assorti d’une rémunération équivalente. Il est également possible de reclasser le salarié, avec son accord exprès, sur un emploi de catégorie inférieure.

Cette obligation de reclassement est à prendre très au sérieux, car à défaut, le licenciement pourrait être jugé sans cause réelle et sérieuse.

L’ordre des licenciements.

De la même manière, dès lors que plusieurs salariés sont menacés par un licenciement économique, les entreprises ne doivent pas oublier de fixer les critères d’ordre des licenciements.

Les critères retenus doivent prendre en considération les éléments fixés par l’article L.1233-5 du Code du travail comme l’ancienneté, les charges de famille ou les qualités professionnelles.

L’entreprise ne doit pas retenir des critères discriminatoires, par exemple en distinguant des salariés à temps plein ou à temps partiel.

L’inobservation des critères d’ordre expose l’entreprise au paiement d’une indemnité en fonction du préjudice subi par le salarié, pouvant aller jusqu’à la perte injustifiée de son emploi.

La procédure de licenciement qui impose de convoquer le salarié à un entretien préalable, de lui soumettre le bénéfice d’un contrat de sécurisation professionnelle et de lui notifier son licenciement, s’avère également complexe à mettre en place, là encore sous peine d’invalidation du licenciement.

Ainsi, malgré l’urgence et la gravité de la situation, les entreprises doivent se montrer très précautionneuses avant de s’engager sur le terrain du licenciement économique.

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28
Avr
actu3Divorce par consentement mutuel

Divorce par consentement mutuel

Droit du travailMaître Emmanuel Di Mauro

Vous souhaitez divorcez ? Vous vous demandez combien de temps peut prendre votre divorce ? Nous vous présentons l’intégralité des délais légaux de la procédure de divorce par consentement mutuel sans juge.

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25
Juil
actu2Projet de loi Travail : Le travail effectif

Projet de loi Travail : Le travail effectif

Droit du travailMaître Emmanuel Di Mauro

Le travail effectif

Très peu de changements pour le travail effectif. Il est toujours défini par un nouvel article L. 3121-1 du code du travail comme le temps pendant lequel le salarié est à la disposition de l’employeur et se conforme à ses directives sans pouvoir vaquer librement à des occupations personnelles. Comme aujourd’hui, les temps de pause et de restauration ne sont pas considérés comme du temps de travail effectif, et les temps d’habillage et de déshabillage doivent faire l’objet de contreparties, financières ou sous forme de repos, si le port d’une tenue de travail est obligatoire et si l’habillage ou le déshabillage s’effectue sur le lieu de travail. De même, le temps de trajet pour se rendre sur son lieu de travail n’est pas en principe un temps de travail effectif.

Un nouvel article L. 3121-5 du code du travail prévoit cependant que « si le temps de trajet habituel de travail est majoré du fait d’un handicap, il peut faire l’objet d’une contrepartie sous forme de repos ».

Le champ conventionnel est inchangé. La rémunération des temps de pause et de restauration, les contreparties au temps d’habillage ou de déshabillage ou leur assimilation à du temps de travail effectif et des contreparties lorsque le temps de déplacement professionnel dépasse le temps normal de trajet, peuvent être prévus par accord.

À défaut d’accord, comme actuellement, le contrat de travail peut prévoir la rémunération des temps de pause et de restauration, comme les contreparties aux temps d’habillage et de déshabillage ou leur assimilation à du temps de travail effectif.

De même, les contreparties au temps de déplacement professionnel continuent à être déterminées par l’employeur après consultation du CE ou à défaut des DP.

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